Trois coups secs retentirent soudain dans l’appartement chaudement éclairé par l’après-midi radieuse de cette journée d’été. De sa salle d’eau, la comtesse Irina lança un « j’arrive ! » tout tremblant d’excitation. Elle grimaça à l’idée que cela puisse transparaitre, puis se hâta, toute souriante, de finir sa toilette. Un dernier regard dans son miroir lui confirma qu’elle était radieuse avec ses colliers raffinés et son maquillage discret. Oui, radieuse !
>Le jeune homme frappa de nouveau, et travailla encore une dernière fois son sourire. Puis, la porte s’ouvrit à la volée sur le jeune visage souriant jusqu’aux oreilles de la comtesse. Le nuage de parfum qui assaillit son nez ensuite lui coupa le souffle quelques secondes. Mais le flot de mots bienveillants l’invitant à rentrer et le félicitant sur son apparence empêcha, les Dieux en soit remerciés, que la Dame ne remarque l’offense que son parfum faisait aux narines de Tissmap.
>Quand elle ouvrit la porte, il se tenait là, bien droit, un magnifique bouquet dans les mains et un sourire impeccable aux lèvres. Qu’il était beau dans son long manteau gris, sa rapière fièrement mise au coté. Virile comme un officier ! Son visage fin, les cheveux bruns ramenés en arrière par un catogan et ses yeux verts émeraudes finissèrent de la ravir. La comtesse ne put s’empêcher de lui faire remarquer sa prestance, et l’invita chaleureusement à venir prendre place dans le boudoir. Elle savait qu’elle parlait trop, se répétait et parfois même s’emmêlait dans la manière dont elle composait ses phrases qu’elle compliquait délibérément, pour l’impressionner, lui qui était si érudit. Elle était si nerveuse !
> Visiblement, elle s’était faite belle et prenait ce rendez-vous très au sérieux. Tant mieux. Sa robe rouge carmin voletait à chacun des mouvements de ses mains, bien trop amples pour quelqu'un de serein. Les gloussements qui ponctuaient toutes ses fins de phrases (souvent totalement incohérentes) achevèrent de rassurer le jeune homme. Enfin, il fût invité à rentrer prendre place.
L’appartement témoignait d’un luxe écœurant, chaque poignée de porte était fait d’un métal précieux, de nombreuses glaces ornaient les murs sans parler des peintures omniprésentes dans le boudoir, soit dit en passant recouvert de soieries plus rares les unes que les autres. Trônant là, sur la table, deux tasses et… oui, c’était bien cela, du café ! Quel que soit l’issu de cette entrevue, il aurait au moins le privilège de goûter à ce liquide hors de prix dont toute la haute bourgeoisie du Continent raffolait. Les deux majordhommes prirent congés après les avoir servi, et les deux jeunes personnes se retrouvèrent seuls dans l’intimité de la pièce toute de verte tapissée. Le rouge sang de la comtesse jurait d’ailleurs abominablement.
> Irina nota avec joie l’intérêt que portait son jeune ami aux décorations de la maison. Elle vit même ses yeux s’écarquiller de plaisir et de surprise quand ses fines lèvres trempèrent dans le café. Le pauvre était si impressionné qu’il en oublia de sucrer son breuvage. Alors elle entama la discussion, ornementée des formules de politesses de rigueur entre un jeune homme et une jeune femme. Un peu de distance ne ferait pas de mal, il ne fallait pas qu’il croit son affaire conclue, tout de même. Mère disait toujours que jamais au grand jamais il ne fallait que son aimé ne nous considère comme acquise. Une femme doit toujours se faire désirer, répétait-elle.
> Elle était tant en admiration devant lui que lorsqu’il goûta le breuvage amer et finalement infect (dieux, comment faisaient ils pour boire cette horreur à longueur de journée ?), elle en oublia de fermer la bouche, laissant en suspend la phrase qu’elle avait entamée, pour ne la recommencer qu’après qu’il eut reposé sa tasse. C’était dans la poche.
>Après quelques galants compliments, il prit un air grave et un ton si sérieux qu’il captiva la comtesse. Plus rien n’existait d’autre que ses yeux clairs et brillants, elle aurait pu passer sa journée à les contempler.
« Ma douce, commença t-il, brisant toutes les règles de retenue que sa condition devait lui faire observer, je n’en puis plus. Votre beauté n’a d’égale que votre esprit. Votre chair spirituelle a le parfum des anges et votre regard me ravive d’une flamme qui me fait tenir les jours où je me dois survivre loin de votre personne… Ah, je sais que ma conduite cavalière est inacceptable, mais que peut la raison ou les traditions contre les braises ardentes de l’amour ? Toutes ces couleurs et cette beauté qui font chanter mon âme ne sauraient se taire face aux exigences de nos parentés. Nos précédentes entrevues ont suffit à convertir mon être à votre religion, ma déesse. Aussi ma douce, partons ! Fuyons ensemble, accordez cette folie à mon cœur qui ne bat plus que pour vous. Sans cela, ma belle, il n’aurait plus de raison de continuer à respirer afin d’insuffler la vie dans ma pauvre carcasse ! »
Il lui prit les mains, ses mains graciles et fines. Ses doigts caressèrent lentement ceux de la comtesse qui était au supplice de devoir se retenir de lui sauter au coup. Son cœur battait la chamade, tout son être s’embrasa au contact de son ami… De son amant. Ses yeux passionnés brûlaient d’une étincelle folle et pleine de vie. Avant qu’elle ne pu répondre quoique ce soit, il enchaina.
« Je ne suis pas sans ignorer la délicate situation dans laquelle je me trouve. Sans le sous, je n’ai que mon nom et que mon amour incommensurable à vous offrir. Je n’ai que ma vie à vous remettre dans vos mains délicieuses. Acceptez ce modeste sacrifice, et croyez bien que je ferai plus, si je le pouvais ô mon absolue ! Je vous prie encore une fois de concéder à ma folie : partons vivre notre amour loin d’ici, rendez cette fugue magnifique possible… »
Il baissait la tête, pour lui éviter le spectacle de sa mine bouleversée. Désormais, les mains de la comtesse tremblaient ; et elle luttait pour contenir des larmes de joies tant l’émotion était forte. Elle ignorait que le jeune et beau seigneur Lamora brûlait d’une telle fougue pour elle ! Elle… Elle… Elle ne savait plus quoi dire… Elle était trop surprise… En vérité si, elle savait pertinemment quoi dire. Elle voulait lui hurler un « oui ! ». Un oui qui venait du cœur, elle voulait vivre son amour loin des protocoles contraignants que sa famille lui imposerait, loin des obligations et des apparences. Au fond d’elle, une vague remonta tout son corps et la fit se lever.
« Oui, mon adoré. Ne vous mettez point dans de tels états, je vous en prie. Je lutte suffisamment pour contenir mes larmes pour que vous ne versiez les vôtres ! Nous partons tout à l’heure, je vais de ce pas chercher quelques biens dont mon père n’a pas l’usage et qui nous feront subsister durant des mois. Ensuite… Ensuite nous verrons mon prince, nous avons la jeunesse et l’amour ! Levez vous. Levez vous et affichez sur ce visage un sourire qui marquera le début de nos aventures, mon beau seigneur ! » Les mots sortaient par eux-mêmes, elle était trop bouleversée pour contrôler ses actes. Ses mains serraient fort celles de son amant. Puis, poussé par un désir irrépressible, elle avança son visage vers le sien…
>Arf. C’est ce qu’il craignait. Il avait un peu trop chargé sur les « ma douce », et maintenant, s’il voulait parvenir à ses fins, il fallait conclure. Il se leva à son tour et tenta d’injecter un peu de joie émue dans son visage, tandis que celui de la contesse de rapprochait dangereusement. Encore et encore… Tissmap tenta de penser à autre chose. A quelque chose d’agréable. « Pense ! Pense ! » Un lagon ! Oui un lagon, avec une magnifique bâtisse sur la berge, SA bâtisse, qu’il aurait fait construire avec l’or qu’il toucherait bientôt. Dans quelques secondes même. Mais avant ca… Arf, foutu boulot ! Il aurait mieux fait de tenir une taverne, comme son père le lui avait toujours dit. Bien, quand faut y aller…
> Quel baiser exquis ! Tout son corps tremblait. Il fallait faire vite, avant le retour de père ! Elle le fit patienter quelques instants devant la porte, le temps qu’elle saisisse la cassette qui se trouvait dans le bureau. Après en avoir vérifié le contenu (qui lui assurait au moins quatre mois de bonne chaire), elle en chargea les mains de son beau prince.
« Ma douce, lui dit il, ne partons pas ainsi. Cela briserait le cœur de votre pauvre père, et je refuse que notre joie ne se fonde sur les larmes d’autrui. Allez rédiger les raisons de votre absence lors du retour de votre père durant que je fais charger l’assurance de notre amour dans mon carrosse. N’oubliez pas de lui dire que c’est un acte d’amour, ma belle. Et nous pourrons partir le cœur léger… Je vous retrouve dans quelques instants.»
Qu’il était beau, quand il usait de si jolis mots ! Il avait raison. Elle alla donc rédiger un billet rapidement, puis se hâta de descendre les marches qui la menaient vers le parvis… Qu’elle trouva vide. La rue était déserte. Où donc son prince pouvait il l’attendre ? Elle resta là, quelques secondes. Puis regarda autour d’elle alors que la panique commençait à la saisir. Elle appela, plusieurs fois, le nom de son amour. Les passants la regardaient avec de plus en plus d’insistance, certains même, commencèrent à s’arrêter pour regarder son désarroi.
Mais la rue demeurait vide de son prince.
***
> « Cours bon sang ! Mais cours ! » L’euphorie lui donnait des ailes, et il ne sentit même pas les dix minutes de cavale qu’il venait d’accomplir. De retour dans les quartiers où il était sûr de ne pas être recherché, il trouva une impasse tranquille. Il se retourna, hors d’haleine, pour saisir le visage de son acolyte et lui afficher un sourire d’enfant.
« On a réussit nom des dieux ! On a réussit ! » Sebastian lui rendit son sourire, ne pouvant tenir sur place.
- Ouvre ! Ouvre-la bons dieux ! » Insista t-il.
Tissmap posa le petit coffret à terre, et cérémonieusement, ouvrit doucement le couvercle. S’entassaient là des centaines de pièces brillantes comme autant de petits soleils. Autant de petits soleils qui leur assureraient des mois et des mois de pintes de la meilleure bière dans les meilleures tavernes ! Riches ! Ils étaient riches ! Assurément leur meilleur coup ! Du grand art !
- Pas très original, mais toujours efficace, le coup du noble fauché ! Héhéhé ! Regarde-moi ca Sebastian ! Qu’est ce que tu te paieras avec ta part ? » Hilare, il se pencha sur le coffre et saisit des poignées de pièces qu’il égraina entre ses mains. Ah ! Que c’était bon !
- Toutes les putes du Continent, et avec tout ca, je compte bien avoir le plaisir de me taper la femme du Gouverneur en sus !
-Même avec tout ce pognon, je doute que t’aies assez ! ». Tissmap éclata de rire. Mais avait qu’il eut le temps de reprendre son souffle, il sentit quelque chose de pointu exercer une pression entre ses omoplates.
- Non, bien sûr. Du moins, pas si je me contente de la moitié du butin…
Tissmap n’aima pas du tout, du tout, le ton que prit son acolyte. Et il aimait encore moins la pointe qui le piquait de plus en plus entre les épaules.
- Or, mon cher, j’ai très envie de me taper la femme du Gouverneur. Si tu vois ce que je veux dire. » Tissmap vit alors deux hommes qui s’engouffrèrent dans la ruelle, épée au clair. Et derrière, le cul de sac finit de saper tout espoir de fuite spectaculaire. Il était fait.
- Tu as fait tout le travail, il serait cruel de te laisser te faire bouffer par les rats ici. Alors je te laisse la vie, l’ami. Mais en contre partie, je prends le coffre… en entier.
Tissmap détestait ca. Il détestait que ca finisse en eau de boudin. C’était ca de travailler avec n’importe qui. Pas professionnel ca. Pas professionnel du tout… Et trois lascars armés, il ne pouvait pas faire… Restait plus qu’à se faire plumer. Une petite voix agaçante, tout au fond de lui, lui baratina un charabia qui parlait d’ironie, de sort et de karma. Mais Tissmap n’aimait pas franchement cette voix, il était rarement judicieux de l’écouter, celle la. Alors il ne lui prêta pas attention et s’écarta du coffre, mains en l’air.
- J’ai dit tout le coffre, en totalité, ruffian de mes deux. »
- Sebastian, voyons, après tout ce que nous avons vécu, tu ne vas pas… » Il n’eut pas le loisir de finir sa phrase, le rustre lui coupa la parole.
- Garde ton baratin pour les bourgeoises demeurées, Tiss’. T’es pas mon genre. Rend les pièces qui sont dans ta poche, gentiment. M’oblige pas à venir les chercher.
- Après tout le mal que je me suis donné, tu ne vas même pas me laisser bouffer à ma faim ce soir ? Ne vas pas me dire qu’avec tout ce fric tu vas chipoter pour une pièce ou deux. A combien estimes -tu le prix d’une trahison, Sebastian ? Ca vaut bien deux petites couronnes, non ?
Le sourire qu’il afficha ne suffit pas à empêcher cette brute sans manière de lui décocher un sévère coup au visage, que Tissmap n’encaissa que très mal. Au sol, son beau manteau irrémédiablement souillé, il sentit les sales pates de son faux frère le dépouiller de la maigre pitance qu’il pensait s’être mis de coté aux nez de ses bourreaux.
- Ce prix là, à peu près. Garde la monnaie ! »
Quand il reprit ses esprits, il vérifia dans une flaque d’eau croupie que toutes ses dents répondaient à l’appel, puis se releva avec la plus de dignité possible, tentant d’ôter de son esprit la maigre répartie dont avait osé user son ancien collaborateur. Il se dépoussiéra, et tenta de trouver une auberge ou passer la nuit. Du moins, c’était son plan, avant qu’un crieur public ne vienne lui hurler aux oreilles qu’un homme correspondant à peu près à sa description était recherché activement, vif de préférence, et qu’une récompense de plusieurs centaines de pièces était à la clé.
Tissmap se dit alors soudainement qu’il était peut être préférable d’aller trouver refuge en dehors du quartier. Et que c’était décidément un temps pour relâcher ses cheveux. Peut être même pour baisser un peu la tête dans les rues. Et puis… Il faisait bien assez chaud comme cela pour s’encombrer d’un si rembourré manteau…
« Décidément, c’est pas mon jour » pensa t-il, avec une très légère pointe de regret, et beaucoup d’ironie…
issmap est un assez beau jeune homme. Du moins, il est très rare de le voir négliger son apparence. Les yeux verts clairs, le visage fin et harmonieux, les cheveux longs souvent attachés en catogan, la nature l’a plutôt gâté. Il ne porte pas de barbe, préférant adopter une apparence de jeune nobliau plutôt que d’un rustre qui de toute façon ne lui servirait pas à faire connaissance de gens… intéressants. D’une taille moyenne oscillant entre 1m75 et 1m85, il est aussi très fin et peu musclé.
issmap est du genre à avoir très (trop) confiance en lui et en ses valeurs. Il a tendance à penser qu’un homme intelligent saura toujours se tirer de toutes les situations, tandis que de gros muscles se révèlent vite limités devant une lame. Il s’exprime dans un langage du Continent soigné, riche en vocabulaire et dont l’intonation est toujours travaillée. La seule chose plus aiguisée que sa langue est peut être sa fidèle rapière, dont il ne se sépare pas depuis de nombreuses années (une histoire de duel, dont il s’est admirablement bien tiré. Enfin c’est une longue histoire. Depuis, il porte le trophée de cet exploit à la ceinture). Son petit air arrogant et supérieur ne lui a pas valu que l’admiration des gens de lettres, ca non ! Il porte douloureusement presque constamment les marques de sa désinvolture. Dans les tanières et les bars mal famés du Continent, il est souvent mal venu de se moquer ouvertement de son interlocuteur… Mais ca ne l’a jamais empêché de le faire. De par son éducation, il a toujours le sentiment de faire la même chose, mais mieux que ses pairs.
Quant à sa moralité, elle est à l’instar de sa loyauté : son cœur à une fâcheuse tendance à pencher pour le plus offrant ou le plus confortable…
Tissmap est comme… disons… en recherche d’un emploi fixe. Il passe en attendant la majorité de son temps à monter des coups fumeux pour alléger quelques bourses par ci par là, à arranger des arnaques plus ou moins élaborées ou à tenter de sauver sa peau des ennemis puissants qui sont de plus en plus nombreux à être à sa recherche. On peut donc, d’un certain coté, dire qu’il est acteur. Mais depuis peu, il songe sérieusement à se reconvertir dans la marine. Que voulez vous, l’appel de l’océan !
Son père avant lui était un petit artisan qui a profité des désirs expansionnistes de Gouvernement pour se lancer dans les affaires jusqu’à devenir un riche marchand. C’est à l’apogée de sa fortune que les dieux lui donnèrent son seul et unique fils : Locke. Sa mère mourut en couche, signe précurseur de grands malheurs… L’éducation de Locke fut donc exemplaire : aidés des meilleurs précepteurs de la ville, il apprit à lire et à écrire très jeune. Il jouait de la musique et étudiait la poésie tandis que son père perdait peu à peu le contrôle sur son empire. Victimes des pirates, ses navires chargés d’épices exotiques ne rentraient que rarement de leurs voyages. Jusqu’au jour funeste où une seule sur ses six dernières caravelles rentra en bien piteux état. Le reste de la flotte reposait dans le fond de l’immense océan… Ce revers lui coûta bien trop cher, et du jour au lendemain, la vie de Locke et de son père bascula. Locke n’avait alors qu’une douzaine d’années, et jamais il n’oubliera le goût du luxe, qu’il essaya tout ce temps de retrouver. Il vit son père tomber dans la déchéance de l’alcool et de la rue, et dû trouver un moyen de subsister… Rencontrant de bien mauvaises personnes, c’est ainsi que Locke commença doucement mais surement à basculer dans une autre façon d’appréhender l’existence.
Alors, le nom de mon compte et le nom de mon perso est bien TiSSmap, avec deux "s", mais comme votre serviteur est boulet intersidéral, il a dû mettre 3 comptes sur le forum avant d'y arriver. A ce propos, si les meujeux pouvaient supprimer Tissmap, histoire que je renomme mon compte actuel, ca serait chouette, si vous avez cinq minutes bien sûr.
Je m'excuse du double post, je pensais que faire un message BG et un message hors sujet serait plus clair et plus lisible, sachant que ce que j'allais vous pondre était déjà bien indigeste. J'ai fais des efforts pour la mise en page, mais je ne peux guère faire plus. Après, un pavé reste un pavé et je ne suis pas sûr que caser des espaces et des couleurs partout rende le texte plus lisible. Le copier sur word, peut être ?
Surtout que j'ai beaucoup de mal avec les codes forum (qui me ramène toujours en haut de mon texte dès que je le modifie, rendant les mises en pages extrêmement fastidieuses)
Enfin, je me doutais que la fin serait un peu confuse, je m'en excuse. Cette dernière phrase n'avait pour but que de finir l'histoire sur une petite note théatrale, le perso réussissant enfin un coup, mais n'y étant pour rien puisque simple étant le genre de main d'oeuvre ne regardant pas trop le genre de patron qui l'engage. Garen le Fourbe n'étant personne d'autre qu'un personnage totalement fictif et dont la relation avec Tissmap s'arrêtera immédiatement après qu'il ait posé le premier pied sur Clavinia. Son coup est un peu ce que vous voulez, n'importe quel vol de marchandise perpetré directement sur les docks du Continent et au nez des autorités. Après bien sûr ce n'est pas le pirate le plus recherché des mers, loin de là. Et bien sûr, ce n'est pas avec sa condition de pauvre marin d'eau douce qu'il touchera quoique ce soit ! M'enfin si cette fin en haut de boudin ne vous convient, je change / supprime sans problème !