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 Non, ces sabots ne sont pas un symptôme !

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Aymar

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MessageSujet: Non, ces sabots ne sont pas un symptôme !   Non, ces sabots ne sont pas un symptôme ! Icon_minitimeLun 24 Oct - 13:17

Le moment fatidique approchait, chaque pas du centaure le rapprochant un peu plus du cabinet qui s'offrait déjà à sa vue. Il ne pouvait contenir son empressement à rencontrer ce vénérable savant sur lequel il avait placé tous ses espoirs, aussi se mit-il à trottiner nerveusement.

Il se posait un tas de questions sur le médecin que lui avait indiqué Matthew, serait-il une personne bienveillante ou se montrerait-il aussi manipulateur que le tavernier ? Aurait-il une longue barbe d’ermite, ou l'une de ces barbichettes de forme excentrique comme en portaient certains habitants du continent ?
Car une chose était sûr pour Aymar, aussi vrai qu'un minotaure est cornu, ou qu'une harpie porte des plumes, un médecin respectable se doit de porter une barbe ! Quel crédit accorder à un minet imberbe ? Cela lui était tout bonnement impensable.

Il ne lui restait plus qu'à espérer que l'homme de l'art voudrait bien s'attacher ses services. Car en remontant la ville basse, Quatr'pas avait dû demander son chemin et avait apprit que le toubib venait du continent. Il était donc fort possible qu'il soit hostile aux humanoïdes, auquel cas le rouquin beau parleur aurait donné cette adresse pour jouer un nouveau tour à l'un de ses clients.
Préférant ignorer ces pensées négatives, Ayling tenta de se redonner un peu de prestance avant d'entrer chez le Dr Grinfelt. Il s'assura que sa tunique couleur lichen n'était pas trop froissée, la débarrassant au passage des quelques grains de poussière qui s'y étaient accrochés. Puis s'assura que sa ceinture n'avait pas tournée et que ses aumônières et sa bourse y étaient toujours fixées. Et dans un dernier élan de perfectionnisme, il replaça même le fermoir de son bracelet en crin sur la face interne de son poignet droit.

Enfin présentable, il s'estima digne d'arpenter les rue de la ville moyenne. Cette partie de Clavinia lui plaisait beaucoup. Elle était suffisamment bien fréquenté pour éviter les mauvaises rencontres qui étaient monnaie courante aux abords du port, mais encore suffisamment vivante et cosmopolite pour que sa présence n'attire pas l'attention des passants. C'était donc l'endroit rêvé pour lui évoluer et concrétiser ses aspirations de guérisseur.

Une fois devant l'entrée et ne pouvant plus reculer, Aymar serra les poings et toqua avant de pénétrer à l'intérieur de l'établissement. C'était plutôt cossu et il se dégageait une impression de bien-être des lieux. Un tel confort n'était pas forcement accessible à tous les quidams qui peuplaient l'île, aussi les clients ne se feraient sans doute pas prier pour s'entasser dans la salle d'attente.

Le quadrupède ne savait pas trop ce qu'il devait faire ensuite, patienter sagement ou tenter d'attirer l'attention du médecin ? Réalisant que le praticien était peut être parti visiter ses patients, il opta pour la deuxième solution afin de ne pas attendre en vain.

    - Docteur Grinfelt, êtes-vous là ? héla-t-il avec toute la puissance qu'offrait sa cage thoracique d'humanoïde.
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Nina

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MessageSujet: Re: Non, ces sabots ne sont pas un symptôme !   Non, ces sabots ne sont pas un symptôme ! Icon_minitimeDim 30 Oct - 22:44

Pour Nina, c'était une matinée "recherche". Elle prévoyait assez régulièrement des matinées ou elle ne prenait pas de rendez vous pour se concentrer a étudier ce qu'elle avait pus apprendre des Nagas.
Du moins, ça c’était en théorie... En pratique elle restait disponible pour les urgences...et les urgences étaient plutôt monnaie courante sur Clavinia!

Mais pour l'instant, ce matin tout était calme. Elle avait put mettre en marche son précieux microscope et observer en détail des "échantillons" et leur réaction dans certain bain.
A coté d'elle un beau carnet relié de cuir lui servait a noter ses observations.
Elle était en train d'observer la réaction d'un cheveux bleu pour essayer d'en déterminer le colorant le constituant quand elle entendit quelqu'un la héler dans la salle d'attente.

« Docteur Grinfelt, êtes-vous là ? »

*Pourquoiiiii... Laissez moi tranquille une matinée bon sang! Promis je recoudrais des arcades sourcilières cet après midiiii*

Elle soupira fortement en s'éloignant du microscope. Un instant son regard se porta sur un petit serpent conservé dans du formol dans un bocal posé sur son bureau.
Anna lui manquait, elle espérait qu'elle allait bien et qu'elle s'amusait dans sa folle aventure.
Quelques fois elle se disait qu'elle aimerait bien aussi partir a l'aventure, mais Clavinia était déjà une aventure en soi non? Même si les arcades sourcilières n'étaient pas ce qu'on avait fait de plus intéressant...
Elle se leva donc un peu contrariée et ouvrit la porte en fracas

"Qu'est ce qu'il se passe en...core..."

Nina avait les yeux grand ouvert de stupeur, devant elle se trouvait un magnifique centaure... Un centaure!!!
De tous les humanoïdes elle n'aurait jamais rêver en approcher un.
Ils étaient de loin les plus secrets et leur maitrise de l'art du soin était connus de tous...Elle pensait donc qu'ils n'auraient jamais besoin d'un médecin...

La bouche entrouverte elle resta un long moment muette comme une carpe avant que son cerveau ne réagisse.
*Dis quelque chose... N'importe quoi! Aller vas-y...Allerrr!!!*

Elle cligna des yeux et ferma la bouche pour affiché un joli sourire. Elle le dévorait des yeux et commençait mine de rien a noter pour elle même quelques remarques sur son anatomie.

"Je... Je suis navrée je vous ai pris pour quelqu'un d'autre... Je peux vous aider monsieur?"

Le centaure avait une belle robe d'un ébène sans tache faisant ressortir à la lumière des muscles saillants. Une longue chevelure brune lui tombait dans le dos, dos auquel Nina laissait traîner son regard. La partie la plus intrigante de l'équidé était justement la partie la mieux cachée, la jonction entre le torse humain et la croupe équine.

La curiosité commençait de nouveau à l'envahir et elle oublia bien vite sa lassitude.
L'aventure continuait!
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Aymar

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MessageSujet: Re: Non, ces sabots ne sont pas un symptôme !   Non, ces sabots ne sont pas un symptôme ! Icon_minitimeMer 23 Nov - 21:07

Le Docteur Grinfelt fit son entrée dans la pièce et afficha un visage surpris, surprise que le centaure lui renvoya au centuple. Un sur-cil levé et les bras croisés, l'humanoïde dévisagea la jeune fille avec circonspection. Il peinait à croire que c'était-elle qu'il était venu chercher.

Face à lui se tenait une frêle jeune fille au visage enfantin, c'est à peine si elle semblait pubère aux yeux du quadrupède. Et pire que tout, elle ne portait pas de barbe !
C'était sans doute une bonne chose pour elle, en raison des critères de beauté de son espèce, mais cela la décrédibilisait encore un peu plus aux yeux du visiteur.

Ce dernier avait l'impression que le sol venait de se dérober sous ses pieds, cette histoire était de pire en pire. Il voulait juste trouver un guide, une personne instruite, digne de confiance - et si elle était barbu ce serait un petit plus-, qui lui aurait permis de développer son savoir et de s'intégrer à la société humaine. Aymar n'avait pas l'impression que c'était trop demandé et pourtant tout lui indiquait le contraire.
Il y avait eu ce tavernier qui s'était joué de lui et de son inadaptation sociale, Qiang qui lui avait démontré par A plus B qu'il était un piètre centaure et maintenant ça... ou plutôt elle !

Le comble étant qu'elle paraissait tout à fait charmante, après tout elle ne l'avait pas encore chassé de son cabinet, mais lui faire confiance était encore au-dessus des capacités de Quatr'pas. Jusqu'à présent, il n'avait eu qu'un seul et unique référant, un vrai leader : son père ! C'est parce qu'il avait pu s'en remettre entièrement à lui et suivre ses ordres à la lettre, qu'il avait réussit à acquérir les bases nécessaires pour vivre au milieu des humains. Il avait retrouvé des similitudes avec son passé insulaire dans ce schéma familial, ce qui avait permis cette lente adaptation.
Mais au contraire, depuis qu'il était ici, il avait l'étrange impression de régresser. Il se sentait de plus en plus oppressé par cette ville et sa populace grouillante, tout comme il sentait un étrange sentiment de paranoïa qui s’immisçait insidieusement dans chacune de ses pensées.

Tous ces facteurs contribuaient à le rendre de plus en plus rigide. Hors il se trouve que c'est de toute sa souplesse de caractère dont il aurait eu besoin pour ignorer son atavisme ancestral et son éducation à l'ancienne qui l'avait amené à croire que seul un homme pouvait devenir son meneur.

Sans cette figure de confiance, pierre angulaire de son équilibre mental, il lui serait même impossible de suivre Oroshi pour l'épauler dans ses voyages. Il avait du mal à l’accepter, mais les choses étaient ainsi : il était seul et perdu.

Inspirant longuement, il prit ensuite la parole :
    - Pardonnez-moi, ce sont de mauvaises informations qui m'ont amené ici... expira-t-il avec un air contrit.


Il ne pouvait décemment pas dire la vérité à cette femme. Après tout elle n'était en rien responsable de sa psychorigidité et avait déjà certainement eu son lot d'abrutis misogynes à affronter. Aussi préféra-t-il contourner la vérité pour s'épargner une discussion embarrassante pour lui et désagréable pour elle.

    - Je recherchais un vieil apothicaire et je crois qu'il y a eu confusion dans l'esprit du soûlard qui m'a envoyé vers vous. Je ne vais pas vous faire perdre votre temps plus longtemps. Veuillez encore m'excuser, sincèrement... finit-il visiblement troublé.


Il s'inclina, un peu, et tourna les sabots avant de quitter le cabinet. Tentant d'échapper à d'éventuelles questions ou récriminations auxquelles il ne voulait faire face, il s'éloigna d'un pas traînant dont l'écho des foulées se répercutaient contre les murs des habitations.
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Nina

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MessageSujet: Re: Non, ces sabots ne sont pas un symptôme !   Non, ces sabots ne sont pas un symptôme ! Icon_minitimeMer 30 Nov - 22:11

Autant dire que l'excitation de Nina se prit une sacrée baffe. Elle qui rêvait dès à présent d'examiner le centaure voilà que celui ci s'embrouillait les sabots.

Il transpirait la nervosité et semblait confus, voir pris au piège.
Elle ne quitta pas son regard pour chercher à y voir plus loin, décidément ce centaure était bien étrange, ou peut être étaient ils tous comme cela ?

Il inspira longuement avant de prendre la parole, prenait il son courage a deux mains juste pour lui parler ?
Elle espérait comprendre assez vite la raison de ce trouble si troublant.

« Pardonnez-moi, ce sont de mauvaises informations qui m'ont amené ici... »

Mmmh ça, ça sentait le gros mensonge à l'horizon. Pour quelles raisons cherchait il à s'enfuir de la sorte ?
Les gens n'arrivaient pas chez un médecin comme Nina sans bonnes raisons, et encore moins parce qu'ils ont perdus leur chemin...

*Je suis pas si effrayante que ça pourtant... Si ? *

Elle vérifia machinalement si elle n'avait pas de sang sur ses vêtements, mais non rien à signaler.
Et elle s'était pourtant déjà excusé de sa première réaction...

« Je recherchais un vieil apothicaire et je crois qu'il y a eut confusion dans l'esprit du soûlard qui m'a envoyé vers vous. Je ne vais pas vous faire perdre votre temps plus longtemps. Veuillez encore m'excuser, sincèrement... »

Et il tournait déjà les sabots pour ressortir.
*Non mais pour qui il me prend celui la !*

Autant dire que ce ne fut pas au goût de Nina...
Elle dépassa le centaure pendant que celui ci faisait sa manœuvre et lui claqua la porte au nez avant qu'il puisse sortir.

« Mais à qui vous pensez avoir à faire ? Je suis Nina Grinfelt, médecin diplômée de l'université de Preninston ! Et avec mention ! Une des plus grandes universités du continent !

Je dispose des connaissances et des outils les plus pointus au Monde ! Oui monsieur les meilleurs qu'on ait jamais encore inventés nous pauvres petits humains !
Je ne sais peut être pas comment vos semblables peuvent effectuer des miracles mais en ce qui concerne la race humaine je suis le médecin le plus qualifié de toute cette île de barbare ! »


Elle était rouge de rage, elle avait monté le ton petit a petit jusqu'à hurler en insistant sur le dernier mot.
Nina n'était pourtant pas quelqu'un de particulièrement orgueilleux... Et même s'il y avait sûrement une petite part de mensonge, au final cela ne reflétait qu'un sentiment qui commençait a monter depuis son arrivée sur l'île.

Nina était moderne, que ça soit d'un point de vue de son apparence comme du point de vue culturel, et en cela elle commençait à ressentir la grosse différence entre le continent et Clavinia.
Les gens d'ici souffraient de maladie éradiquées depuis longtemps par chez elle et ne disposait que de peu de moyen pour luter contre celles ci.

Elle devait également redoubler d'attention quant à l'utilisation de son matériel car elle le savait irremplaçable.

Au final le sentiment de faire de l'humanitaire commençait a la peser et elle aurait aimé un peu de modernité dans cet univers de barbare à ses yeux.
Alors qu'on ose prétendre qu'elle n'était pas assez qualifiée pour distribuer des herbes ?

« Alors non je ne suis pas vieille ni herboriste, je suis bien plus que cela ! A présent dites moi ce dont vous avez besoin Monsieur! »

Sa voix était déjà plus calme, néanmoins son regard en disait long : elle ne lui laissait pas le choix.
Elle ne lâcherait pas l'affaire et à présent que son amour propre était en jeu il était hors de question de lâcher quoi que ce soit... à commencer par la porte.
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Aymar

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MessageSujet: Re: Non, ces sabots ne sont pas un symptôme !   Non, ces sabots ne sont pas un symptôme ! Icon_minitimeSam 3 Déc - 18:21

Les bras croisés sur le torse, le centaure ne perdit pas une miette des propos de Nina. Puis, une fois qu'elle eut fini d'exprimer sa colère, il pencha la tête sur le côté et la détailla de bas en haut.

    - Le boulanger de mon village disait toujours que les femmes étaient trop émotives, mais jusqu'ici je pensais qu'il ne maîtrisait pas plus ce domaine que moi. lâcha-t-il sur un ton froid.


Aymar redressa ensuite sa tête et laissa tomber ses bras le long de son corps, avant de lever les yeux aux ciel. Cette jeune femme n'était pas sans lui rappeler ce mélange d'ambition, d'arrogance et de vanité qu'il avait si souvent décelé chez son père. Cela ne le dérangeait pas vraiment, au contraire, il aimait cette impression de marcher en terrain connu. Ce n'était pas si courant ces derniers temps !

Toutefois la situation l'ennuyait un peu, un léger... détail ? Oui, c'est bien cela un détail : on le maintenait captif ! Il était acculé, presque immobilisé entre ses murs dont il voulait s'éloigner. Comme son interlocutrice quelques minutes avant, il ressentit sa déception se changer en rage.
Fronçant les sur-cils, il ploya les jarrets et s'avança brusquement vers Nina sur l'épaule de laquelle il posa sa main.

    - Avez-vous conscience Docteur Grinfelt qu'aussi qualifié que vous soyez, vous n'êtes qu'une cinquantaine de kilos entre cette issue et moi ? le visage presque collé au sien, il l'avait fixé droit dans les yeux durant toute sa tirade.


Au travers de sa poigne ferme l'humanoïde arrivait à percevoir la clavicule de la blondinette. Il avait du mal à contenir cette pulsion qui lui soufflait de bondir et de défoncer ce panneau de bois avec le corps du médecin comme bélier. Cet accès de rage n'était pas sans rapport avec l'état d'esprit dans lequel il était un peu plus tôt. Pourtant il avait conscience que les choses n'iraient pas en s'améliorant s'il continuait sur cette voie. Il lui fallait reprendre ses esprits et trouver un moyen de se faire une place sur cette île.
Ayling finit par se dire que s'il voulait vivre parmi les claviniens, il devait tout faire pour continuer à se comporter comme eux et se montrer sociable. C'est ainsi qu'il décida de répondre aux questions de Nina. Il lâcha l'épaule de cette dernière et se recula.

    - Pardonnez-moi ! Je crois que vous n'êtes pas la seule à subir quelques contrariétés. lui confia-t-il l'air désolé. A l'origine, je comptait profiter de mon arrivée ici pour trouver un érudit qui aurait pu m'aider à mettre mes connaissances en herboristerie au service du plus grand nombre. Mais vivre ici et assez différent de tout ce que j'ai connu par le passé. Jusque là je n'avais fais qu'assister mon père, c'était un médecin du continent lui aussi. expliqua-t-il l'air pensif.


A présent tout ceci lui paraissait tellement loin... Il se demandais juste combien de temps il tiendrait sur cette terre de liberté. Il n'était pas habituel chez lui d'être solitaire, il était plutôt du genre à jouer les bras droits obéissants. Difficile de s'imaginer s'épanouir dans un tel contexte.
Malgré tout, Aymar ne voulait pas aborder ce sujet avec le jeune femme. Il pensait qu'un humain ne pourrait jamais comprendre l'anxiété que fesait naître en lui l'absence d'un référant. Sans compter que se confier à un étranger n'était pas son genre !

Par conséquent, Quatr'pas fit semblant de rien et se consacra à apporter des réponses plus précises aux questions du Dr Gunfelt.

    - C'est Matthew qui m'a donné votre adresse en m'expliquant que vous pourrirez peut être m'aider. Mais je pensais avoir affaire à une figure à laquelle je suis plus habitué. Je ne voulais pas me montrer grossier ou stupide. Et sachez que je ne doute nullement de vos capacités. se confessa-t-il. Au contraire, j'ai même tendance à penser que le médecin le plus réputé de l'île n'a pas besoin d'un assistant comme moi. Alors si vous vouliez bien vous pousser pour me laisser partir, je vous en serai reconnaissant.finit-il en signe d'apaisement.
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Nina

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MessageSujet: Re: Non, ces sabots ne sont pas un symptôme !   Non, ces sabots ne sont pas un symptôme ! Icon_minitimeJeu 22 Déc - 13:07

Le centaure l'écouta avec patience, cette attitude avait quelque chose de frustrant, elle s'énervait contre un mur et elle avait l'impression de ne pas toucher son interlocuteur.

« Le boulanger de mon village disait toujours que les femmes étaient trop émotives, mais jusqu'ici je pensais qu'il ne maîtrisait pas plus ce domaine que moi »

Et voilà qu'il la raillait, elle sentie ses joues devenir de plus en plus rouge.
Elle ne savait pas trop si elle devait s'énerver encore plus face à ce mur ou juste se sentir honteuse de s'être énervée comme une enfant face à une attitude on ne peut plus mature.
Le centaure baissa les bras et leva les yeux au ciel, Nina fit une mine boudeuse.
Oui, une réaction mature aurait été de s'excuser de son emportement et de reprendre la discussion mais Nina... n'était pas spécialement mature.
Elle pris donc la décision de pincer les lèvres, et de regarder le centaure droit dans les yeux avec sa plus belle moue boudeuse.

D'un seul coup le centaure fronça les sourcils de mécontentement et s'abaissa vers elle. Nina n'eut pas le temps de crier victoire qu'il posa une main lourde sur son épaule.
La moue boudeuse se transforma rapidement en grosse interrogation, de grands yeux ronds se posèrent sur la main puis vers le centaure.

« Avez-vous conscience Docteur Grinfelt qu'aussi qualifiée que vous soyez, vous n'êtes qu'une cinquantaine de kilo entre cette issue et moi ? »

..
.
*Maman...*
Nina fit une grimace ressemblant vaguement a un sourire. Elle venait de se mettre dans un pétrin qu'elle n'avait pas soupçonner. D'un seul coup elle se sentait toute petite et le centaure était si grand...

*Mémo : Ne jamais considérer les centaures comme êtres doux et civilisés sous prétexte qu'ils sont les meilleurs guérisseurs du monde... Auscour T-T *

Finalement la grosse poigne sur ses épaules lâcha prise, Nina remarqua un changement d'attitude chez le géant, comme un gros soupir « d'a quoi bon ? »


« Pardonnez-moi ! Je crois que n'êtes pas la seule à subir quelques contrariétés. »
Il venait de la menacer et maintenant il était désolé ? Voilà une attitude peu commune...

*Il n'a vraiment pas l'air dans son assiette ici...*

« A l'origine, je comptais profiter de mon arrivée ici pour trouver un érudit qui aurait pu m'aider à mettre mes connaissances en herboristerie au service du plus grand nombre. Mais vivre ici est assez différent de tout ce que j'ai connu par le passé.
Jusque là je n'avais fais qu'assister mon père, c'était un médecin du continent lui aussi. »


*Son père du continent ? Sûrement un humain voulant se rapprocher des humanoïdes. Et j'avais donc raison, il possède bien des connaissances d'herboristerie, il veut ouvrir sa boutique ? *

« C'est Matthew qui m'a donné votre adresse en m'expliquant que vous pourriez peut être m'aider. »

*Matthew ? C'est le tavernier de la Liberté apocalyptique... Décidément quel personnage celui la. *

« Mais je pensais avoir affaire à une figure à laquelle je suis plus habitué. Je ne voulais pas me montrer grossier ou stupide. Et sachez que je ne doute nullement de vos capacités.
Au contraire, j'ai même tendance à penser que le médecin le plus réputé de l'île n'a pas besoin d'un assistant comme moi. »


Tiiiing (=>éclair lumineux dans la tête de Nina)
*Il ne veut pas monter sa propre boutique, il veut m'aider a soigner mes malades ! Un centaure assistant ! *

« Alors si vous vouliez bien vous pousser pour me laisser partir, je vous en serai reconnaissant. »


Nina aurait voulu crier sa joie, arborer son large sourire et embarquer le centaure faire le tour des lieux, mais avec énergumène il fallait mieux se la jouer finot.
C'est donc avec grande difficulté qu'elle cacha sa joie.


*Laisser partir une perle pareille, mais bien sur...*

« Voyez vous, a Clavinia il y a bien une chose sur laquelle chacun s'accorde... Matthew a toujours raison. »


Elle laissa planer un instant l'information pour reprendre son discours.
Son air sérieux se transformait petit à petit en malice, une étincelle d'amusement brillant dans son regard.


« Comme je vous l'ai signalé, Clavinia n'est pas une île d'érudit, et il devient pour moi de plus en plus difficile de répondre à toutes les demandes médicales.
Je n'ai même plus le temps de me consacrer a mes propres recherches, et si je suis venue a Clavinia c'est bien pour pouvoir mener à bien celles ci. »


Elle s'éloigna de devant la porte pour se mettre de coté au centaure, faisant mine de ne plus regarder celui ci que du coin de l'oeil.
Elle croisa les bras, puis posa son index droit sur le coté de son menton pour se donner un air très réfléchis.


« Les personnes possédant des qualifications médicales sont bien rares, et j'ai un mal fou a trouver une personne pouvant me seconder.
Sans parler qu'il est extrêmement difficile de se procurer le moindre remède ici et pensez vous bien que je n'ai guère le temps pour aller en cueillette sur cette île regorgeant pourtant de nombreuses variétés. »


Elle espérait avoir captivé l'attention du centaure, mais néanmoins elle enfonça encore un peu le couteau.


« Si je n'avais pas a importer des traitements coûteux je pourrais fournir des soins à des tarifs bien plus abordables et par conséquent bien plus de personnes pourraient en profiter... »

Elle se retourna vivement vers le centaure, le désignant du doigt avec cette fois ci cet immense sourire.

« Bref, Si tout ce travail ne vous effraie pas, j'ai définitivement besoin d'assistant tel que vous ! »

*On verra plus tard pour son consentement à m'aider dans mes recherches sur les humanoïdes, une chose a la fois.*

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Aymar

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MessageSujet: Re: Non, ces sabots ne sont pas un symptôme !   Non, ces sabots ne sont pas un symptôme ! Icon_minitimeMar 28 Fév - 15:14

Inutile de dire que le centaure s'attendait à retrouver l'air frais, ce qui expliqua la mine renfrognée avec laquelle il écouta les paroles du médecin. D'aucuns diront qu'il aurait pu la laisser soliloquer dans son coin et prendre discrètement la poudre d’escampette, après tout il serait toujours plus rapide qu'elle - est-il utile de vous rappeler que nous avons ici affaire à un quadrupède ? -. Pourtant il n'en fit rien. D'une part parce qu'il n'avait pas pour habitude de partir au beau milieu d'une conversation, et d'autre part parce qu'une envie irrésistible de savoir où Nina voulait en venir lui titillait la panse.


Aymar resta donc sagement planté au milieu de la boutique à écouter les dires de son potentiel patron, avec toute la concentration dont son esprit vacillant pouvait faire preuve.


S'il saisissait bien tout ce que la blondinette lui exposait, rien n'est moins sûr vu son habileté à communiquer avec les bipèdes, elle aurait peut être besoin de lui pour aller collecter et préparer des remèdes de base. Voir peut être la décharger des patients qui venait encombrer son cabinet pour de petits bobos.


    * Ce ne doit pas être si compliqué que cela ?! *



Sans s'en rendre compte, l’humanoïde s'était un peu apaisé. Son regard furetait déjà dans tous les recoins du local, à la recherche d'ingrédient ou de machinerie qui lui indiquerait en quoi consistait le plus gros du travail de Nina. Songeant assez logiquement que les maux les plus courants dans une cité portuaire, n'étaient probablement pas les mêmes que dans les plaines céréalières de son île d'adoption.
Mais après tout une écorchure reste une écorchure, qu'elle ai été provoqué par une caisse en bois ou par une bêche un peu trop aiguisée n'y changerait rien.


    * Je suppose que c'est à ma portée... *



C'est à cet instant, alors qu'il se grattait le menton en réfléchissant, que le jeune Ayling réalisa que sa "crise" était passée. Peut être que réfléchir à des choses concrètes, ce qui revenait à s'occuper l'esprit, était le meilleur moyen de ne pas sombrer dans un accès de rage destructrice. Encore fallait-il être sûr que la situation ne s'aggraverait pas dans les jours à venir.


Une fois de plus, Quatr'pas se sentait acculé. S'il restait à ne rien faire, sans se mêler aux locaux, il finirait tôt ou tard par perdre complètement le contrôle. Mais se jeter à corps perdu dans une activité qui l’amènerait à rester enfermé dans un espace confiné à côtoyer des gens en souffrance, donc peu aimable, ne le réjouissait pas d'avantage.
Subitement, une alternative lui apparue. Rien ne garantissait qu'elle conviendrait au Dr Grinfelt, mais il conclut que ça valait la peine de tenter le coup.


    - Je ne suis toujours pas convaincu d'être la personne dont vous avez besoin. Mais je peux aller collecter les matières premières qui vous sont indispensables et, en suivant vos recommandations, les traiter pour en faire des remèdes. Je pourrais aussi vous donner des onguents et autres décoctions de mon propre cru, dont vous pourriez avoir l'usage. Si mes services vous conviennent, alors il sera toujours temps de me donner des responsabilités supplémentaires. Comme aller soigner les pathologies légères directement chez vos clients ou sur le port, pour désengorger votre cabinet. Cela vous convient-il ?



Étrangement calme et placide contrairement à quelques minutes plus tôt, le centaure aux yeux rougeoyants attendit patiemment la réponse de son interlocutrice.
Une fois tous deux tombé d'accord, il la salua en s'inclinant légèrement et quitta enfin la boutique. Apaisé et à nouveau libre, Aymar se dirigea vers l'intérieur des terres.



Epilogue:
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