Prénom : Azémia
Nom : Oswald
Surnom(s) : Az ou Mia
Sexe : Féminin
Race : Tiefling
Âge : 57 éruptions volcaniques (environ 22 ans d'apparence humaine)
Physique :
Azémia est une jeune tiefling dans la fleur de l’âge. Elle est svelte et souple comme une liane. Sa peau tire sur le rouge-orangé. Son visage fin est encadré par une tignasse brun-rouge coupé au carré. Ses cornes dépassent de sa chevelure, fières et dressées vers les cieux. Le plus surprenant cependant sont ses yeux, d’un orange étincelant d’un seul tenant, sans pupille vraiment visible.
Contrairement à de nombreux autres tiefling, Azémia ne possède pas de queue fourchue, ni d’ailes… Et heureusement car elle a déjà bien à faire avec ses cornes visibles.
Caractère :
- Enthousiaste et passionnée : Elle aime bouger, sentir le vent glisser sur ses cornes, fouetter et plaquer ses cheveux quand elle court. Elle aime vivre et à envie de découvrir autre chose que l’aperçu triste que lui offrait sa famille. L’ennui la tue à petit feu.
- Réfléchie et méthodique, elle prend son temps et analyse son environnement. Elle ne se jettera pas bêtement dans un piège, ce n’est pas une tête brûlée. L’inconvénient, c’est que parfois cela prend du temps de réfléchir ! Mais cela l’aidera tout de même à avancer malgré ses craintes.
- craintive et naïve : Toutes les histoires que ses anciens ont pu lui conter on eut raison de son caractère. Des bêtes plus hideuses les unes que les autres, des morts, des guerres… Elle n’a pas le recul nécessaire pour savoir ce qui est vrai ou pas. Elle aura tendance à croire un peu tout et n’importe quoi, ou à se méfier d’un peu tout et n’importe quoi.
Compétences :
Furtivité : 2
Agilité : 2
Vision ténébreuse : 1
Histoire :
Je viens du clan Oswald. Nous sommes une cinquantaine de rescapés à vivre encore en communauté, quasiment en autarcie. Il paraît que c’est rare et que nous avons une chance inouïe de pouvoir encore vivre aussi nombreux au même endroit. Moi, je n’en sais rien, je n’ai toujours connu que ce lieu, toute ma vie. Ce que je connais du monde, de l’ailleurs, ce sont mes aïeules qui me l’ont racontés.
Je vous vois venir et vous demander pourquoi nous avons survécu si longtemps tous ensemble. C’est la question que tout le monde semble se poser quand on me croise dorénavant. Et bien tout simplement car nous vivons sur l’archipel de Belor . Il s’agit d’un groupement d’îles volcaniques encore actives, au point que l'on compte notre âge en nombre d'éruptions, c'est dire ! Une véritable institution. Les volcans et la lave de ceux-ci sont notre protection, notre couverture. La fumée crachée est dense et opaque, nous protégeant de son ombre (d'où la vision nocturne), et les plus aguerris d’entre nous brave la chaleur des coulées magmatiques. Les anciens arrivent à sauter par dessus un bras de lave, à s'approcher quelques minutes sans brûler... Les plus jeunes et novices…. Dont je fais partie…. Se limitent aux abords des bains d’eau chaude. Notre planque se situe en général dans les roches, où un long boyau dessert une cavité naturelle dans le cœur du volcan, nous protégeant du danger des anges, et nous épargnant à court terme un contact trop brûlant. Et encore, la dernière attaque a eu lieu bien avant ma naissance…
Bref, la vie monotone d’un tiefling épargné. Toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes discours alarmistes, toujours le même paysage dévasté… Je m’ennuie à en mourir. Nous n’avons que très peu de distractions par ici. Rien ne résiste très longtemps à la température et l’humidité de ce lieu. Je connais chaque pierre, chaque rocher, chaque petite pousse qui finit invariablement par brûler. J’en ai assez.
Voila que j’ai volé une barque à l’un de nos pêcheurs. Je m’en veux dans un sens… Non seulement cette barque est utile à la survie de mon peuple, mais en plus je risque de dévoiler notre emplacement à quelques mauvaises rencontres… Non, non, non, il ne faut pas que j’y pense. Autant rentrer d’office sinon. Et là, c’est ma propre survie, ma santé mentale que je risque !!
J’ai alors continué à ramer, ramer. Peu de temps après, j’ai rencontré un navire un peu plus gros. De nuit, j’ai réussi à l’accoster et m’y faufiler. Et je découvris plus tard que ma nouvelle destination était la célèbre Clavinia…