[Loup Garou] Mais pourquoi de l'argent?

-Argent? Encore argent? Argent mauvais métal pour arme. Acier mieux. Acier plus cher mais acier sûr!

-Non! Non, non non et non! J'ai dit que je voulais de l'argent. Une épée en argent. On dit que vous savez tout faire, alors vous allez bien pouvoir me chier une épée en argent non?

-Sinon bon fer. Bon fer moins cher qu'acier. Et solide!

-Je me fiche que ce soit solide! Je veux de l'argent, de l'argent!

Les clients lui couraient sur le système depuis quelques jours. Tout le monde voulaient de l'argent. Dul'aag n'en gardait qu'assez peu, son utilisation n'étant pas primordiale. Pour se débarrassé de ses clients importants, il augmentait ses prix. Ce qui ne les arrêtaient pas toujours.

-D'accord une épée en argent, juste en argent. Coûtera 32 sols. Paie maintenant et il aura plus tard.

-Ah, euh, oui oui pas de problème. Je payerais une fois la récompense empoché, t'inquiète.

Le minotaure s'assombrit. Il se rapprocha du petit humain, le toisant de son haut. L'humain tint la tête haute, fier, malgré un mouvement de recul révélateur. Il y en a qui ont quelque chose à se reprocher.

-T'a pas d'argent?

-N... Non mais, après. Si tu me forge l'arme, je te paierais le double! Fais moi confiance.

Silence.

-Dehors.

Après moult protestations, et sans compter qu'ils étaient déjà dehors, le client quitta sa zone de travail avec brusquerie.

*Mais qu'est ce qu'ils ont tous avec ça...*

Surtout des armes. Pour de la décoration, pourquoi pas, mais pour des armes... Non vraiment, les gens avaient de ces idées... Les seuls qui avaient obtenus gain de cause -les premiers d'ailleurs a être venus- avaient simplement demander une modification de carreaux d'arbalètes et de balles de mousquet. Il reprit la pince pour retirer le fer du feu et se mit à le battre.

-Excusez moi?

C'était la rué vers les forges en ce moment! C'était fou! Tout en frappant le fer sur l'enclume Dul'aag jeta un coup d'oeil derrière vers la rue. Un gaillard qui devait être un marin vus son allure attendait qu'il finisse. Sauf que Dul'aag n'avait pas finit. Loin de là. Frapper, ramollir le fer sous les coups, plié, feuilleté, dégager les impuretés et remettre à chauffer. Sans être un travail délicat c'était un travail contre la montre.

-Approche!

-J'ai une demande, un peu spécial à vous faire!

Du fait du grésillement du brasier dans la forge et du tintamarre du marteau, ils étaient tout les deux obligés de s'époumoner et de caler leurs phrases entre deux coups de marteaux. Dul'aag ne disait rien, le laissant continuer. Avarice de paroles rendait bavard.

-J'ai besoin de Clank deux poings de...!
Clank
-En argent?
Clank
-Ouais c'est ça.
Clank
-Pourquoi?
Clank
-C'est le seul moyen Clank de blessé un l... Clank loup garou Clank il paraît! Il y a Clank une mise à prix p... Clank pour qui rapporClanktera la tête de celui qu'est Clank dans le coin!

Dul'aag hocha la tête. A vrai dire, il hocha la tête uniquement pour dire qu'il avait entendus. Comprendre était au delà de ses moyens. Déjà, il ne savait pas ce qu'était un loup garou. Un loup, pourquoi pas? Mais le mot « Garou » ne lui évoquait rien. Il n'était pas à même des chanteurs légendes locales. C'était peut être un de ces gros loups qui rôdaient près de Clavinia. Très gros loup. Une nuit bien étrange. C'était, à son souvenir, la première fois où il s'était sentit la proie de quelque chose. Sauf la fois où ses camarades d'équipages avaient essayer de le tuer sur l'île. Qu'ils y crèvent. L'homme lui décrivit ce qu'il voulait, lui donna la moitié du prix et repartit.

C'était de simples poings gouvernementaux. La conception ne lui prendrait pas trop de temps, mais cette fièvre qui avait prit le quartier ne cessait de l'étonner. Il devrait peut être en reparler avec les gus qui lui avaient demander ces drôles d'armes.

Las, Dul'aag quitta son hamac ce matin là. Il avait finit ses commandes de la veille et attendait passivement les acheteurs venus acheter leurs dut. Son travail ne lui permettait pas de faire tout ce qu'il voulait. Il avait essayer depuis le dernier raid sur l'île aux poulets géants d'améliorer sa technique de fonte et d'alliage des matériaux. L'armure de l'ange l'avait bien aidé. Les artisans de Clavinia n'avaient pas ce qu'il souhaitait. Parfois il les trouvaient arriérés. Peut être ne lui confiait-on pas les secrets des forges par ce qu'il était un étranger. La discrimination raciale était sûrement courante ici. Tant de minautoïdes différents au même endroit entrainait sûrement un rejet pour sauvegarder les coutumes locales.
Dul'aag était en train de ruminer ces étranges pensées l'oeil fixé sur un tas de minerais. Des bruits de pas lui parvinrent. Qui pouvait venir aussi tôt dans la mâtiné? La personne avait de la chance, sans ça le minotaure n'était pas sûr qu'il se serait réveiller pour si peu.
Dul'aag se gratta la corne brillante d'une matière nouvelle, enfila quelque chose et remonta de sa forge. Quelques marches plus tard il aperçut le visiteur. C'était un des humains qui voulaient des trucs en argents. Celui ci voulait juste des balles. C'était étrange, les tireurs savaient habituellement fabriquer leurs propres munitions. Peut être était-ce la perspective d'un nouveau métal, beaucoup moins malléable que le plomb et plus rare, qui l'avait insister à demander au forgeron. L'homme avait des cheveux brun tombant aux épaules, d'une trentaine d'année passé d'après les quelques cheveux blanc, était protéger par un pourpoint en cuir et portait un mousquet dans le dos. L'homme l'aperçut, naturellement, ce qui n'étonnera personne -difficile de se caché pour un cornus- et Dul'aag lui fit signe de le suivre pour qu'il lui remette l'escarcelle de munition.

"Voilà les balles. Tu vouloir chasser le loup garou pour sa tête. Deux autres humains vouloir aussi. Venir aujourd'hui, aussi."

L'homme hochait la tête. Ce matin le ciel était gris, il faisait frisquet et les rues sans chat n'incitait pas à la parlotte. On appelle aussi ça avoir la tête dans le cul.
Les deux autres humains lui avaient aussi demander des choses simples. Deux poings gouvernementaux et une rapière que lui avait donner l'un des humains -une femelle- pour qu'il y ajoute une veine d'argent. Dul'aag l'avait prévenus que la rapière perdrait de son équilibre et de sa qualité initiale, et que si elle voulait retrouver l'aisance d'avant il lui faudrait en changer. Elle avait insisté.

"Si d'accord, je faire équipe pour chasser le loup."

Sur ces mots il montra à l'homme un canon modifié pour l'utilisé en main. Un sac de mitraille dont le contenu se devinait et deux boulets en fonte lui tenait compagnie. Finalement cette histoire de loup garou l'avait intrigué. L'envie de se battre à nouveau contre un de ces grand loup le tentait énormément. Il se souvenait encore des cuisantes morsures et griffure cette nuit de pleine lune. L'homme acquiesça. Difficile de refuser un allié pareil. L'homme aux poings gouvernementaux arriva en deuxième, aux alentours de midi, suivit de près par l'épéiste femelle. L'homme devait être docker et semblait être un vrai bagarreur. Le choix n'était pas dut au hasard. Crâne rasé, vêtements épais. La femme était blonde, tressés, et avait un plastron de fer. Le fer était vieux. Ce ne devait pas lui appartenir initialement. Avec ces deux là, ils étaient quatre. Un bon chiffre. La rapière et les poings voulaient attendre la nuit pour débusquer. Le mousquet voulait enquêter sur lieux des exactions perpétrés précédemment pour savoir où chercher la nuit tombé. Dul'aag proposa de faire les deux. Sans même s'en rendre compte et malgré son langage, il s'était imposer comme meneur. Le statut de celui qui fournissait les armes -même en échanges de pièces sonnantes et trébuchantes- lui collait à la peau. Il laissa les humains communiquer avec la population, et le soir venus il écouta le résultat des investigations.
Apparemment, les crimes les plus sanglants auraient étés perpétrés à plusieurs endroits de la ville, notamment dans des rues étroites parfaites pour les coupes gorges habituelle. les cibles des riches personnes étaient à éliminer pour trouver l'animal qui avait faim de viande plutôt que d'argent. -Même si la moitié de la ville voulait lui en servir dorénavant.- Il ne restait plus que quelques solutions les plus probables, dans un quartier où il fallait parier. Le cadavre du tiefling qui avait lancé la grande battus se trouvait dans un quartier particulier. Il fallait trouver une certaine concordance.