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 Le Sale Gamin !

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Nathanaël
Retardataire acharné
Nathanaël


Messages : 51
Date d'inscription : 25/06/2011

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MessageSujet: Le Sale Gamin !   Le Sale Gamin ! Icon_minitimeDim 3 Juil - 2:09

Prénom : Nathanaël

Nom : Lengreo Tirinyl

Surnom : «  Mioche », « Chiard », « Gosse », « Gamin »,ect. sont les sobriquets qui lui sont attribués le plus souvent, la plupart des gens aimant à précéder ses appellations par le mot « Sale ».
Et à vrai dire, on ne pourrait leur donner vraiment tort.

Age : D'apparence on lui donnerait l'âge d'un adolescent mal nourrit de 14 ans. La réalité lui en donne deux années de plus.

Sexe : Malgré ce dont il s'est persuadé lui-même par mécanisme en trompant son monde depuis de très longues années , il n'y a aucun Y dans les chromosomes de Nathanaël. Oui, mesdames et messieurs, ce marmot pouilleux est né fille, même si son être n'en a plus aucun attribut apparent.

Race : Humaine

Apparence physique :

Nathanaël a tout d'un gringalet trop vite grandi. Les quelques années de travail à la chaine lui ont cependant donné un corps sec et nerveux. Un garçon de ferme, en somme, dont l'hygiène n'est, pour l'instant, pas la préoccupation première. La crasse et les haillons arrangent pourtant bien le personnage, la première cachant en partie sa mauvaise mine et les seconds dissimulant au mieux les marques éparses ancrées dans sa chair.
Mauvaise mine due à son manque de sommeil, et à son état de stress latent, qui lui prodiguent de persistantes crevasses bleutées sous ses yeux perçants couleur fauve, et à l'ensemble de son visage un faciès creusé.
Ses sourcils sont constamment froncés sur un regard scrutateur, ombragé par une tignasse brune aux reflets incertains.
A sa hanche, se balance constamment un couperet de boucher, maintenu dans une protection en cuir.

Caractère et défauts :

Nathanaël est, au premier abord, et souvent au second aussi, un garnement mal éduqué, pour qui les échanges sociaux sont un grand et vaste problème.
Mais soyons indulgent, on ne peut pas en attendre plus d'un être à la personnalité paranoïaque persistante. L'environnement et la situation dans lesquels a grandi l'adolescent ont en grande partie favorisé ce sentiment d'insécurité qui l'oppresse.
De part son éducation avorté, le jeune homme est totalement ignorant de ce qui constitue le monde en dehors du continent. Mais, voyez-vous, Nathanaël est du genre méfiant. Très méfiant. Il remettra en doutes toutes vos affirmations, fausses ou non.
Cela va donc vous paraître ridiculement logique si je vous dis que ce petit être est de ce fait du genre... Stressé. Très stressé.
Une sorte de boule de nerfs ambulante, ce qui l'amènera souvent à se sentir angoissé dans une foule. Par ailleurs, Nathanaël n'aime pas -du tout- le contact avec les gens qui ne sont pas dignes de confiance. C'est à dire les 99,99% d'inconnus peuplant cet univers. Ouaip', que d'la racaille tout ça.
Son état d'hypersensibilité à autrui lui vaut de ce fait moult insomnies en milieu urbanisé.
Malgré son peu de culture, on notera tout de même une capacité de lecture balbutiante, mais aucun réel apprentissage mis à part celles de la manipulation de mécanique et la connaissance des méthodes d'abattage dans l'industrie porcine.

Histoire personnelle :

L'histoire commence dans une petite famille bourgeoise du continent, dont le chef de famille dilapidait allègrement les fortunes de ces ancêtres dans le luxe et l'excès. Tant et si bien qu'il se mit à dos plus de créanciers qu'il ne pouvait en supporter, et à emprunter des sommes mirobolantes à des personnages de la pire espèce : des personnages importants du gouvernement.
L'un d'eux en eut assez, et décida de rendre visite à son tributaire, afin de faire savoir qu'on ne se moquait pas impunément d'un prêteur influent. Il décida donc de kidnapper la famille entière du malheureux pour rentabiliser sa perte d'argent.
Le créancier plaça alors méthodiquement l'épouse en maison de plaisir, força l'endetté à travailler pour lui et réservait aux enfants la chance de pouvoir travailler dans une branche innovante de ses affaires florissantes : la production de masse.
Sur les deux enfants dont on interrompait brusquement l'éducation, seul les membres de la famille Lengreo Tirinyl savaient qu'il y avait une fille.
Par peur qu'elle connaisse le même sort que sa mère, et pour ne pas bafouer d'avantage l'honneur de la famille, les parents se concertèrent et décidèrent dans le plus grand secret de travestir l'identité de leur petite fille de 6 ans en celle d'un bambin de 4 ans, l'âge ainsi réduit justifiant son air encore chétif.
C'est comme cela qu'on étouffa, dans un grand feu de poupées et de robes, la nature de l'enfant et que, depuis ce jour, on se mit à l'appeler Nathanaël.
On emmena son grand-frère, Donovan, alors âgé de 8 ans, se mettre au service de leur redevable 'précepteur', et on daigna laisser le 'petit' dans les jupes de sa mère en attendant qu'il puisse à son tour être utile à la société. Temps que consacra sa génitrice a lui apprendre à se comporter en homme, entre deux clients. Pendant ces quelques années, il resta à errer dans la maison de passe, comprenant plus de choses qu'il n'était en âge de savoir. De cette époque il perdit la candeur d'un regard enfantin.
Puis l'âge de travailler arriva. A la suite de son frère, le bambin entra dans l'usine ; un abattoir révolutionnaire qui se servait d'instruments mécaniques pour améliorer le rendement.
Nathanaël du apprendre à actionner les rouages des machines sans poser trop de questions et à faire partie intégrante de la longue chaine de fabrication, sous les conseils bourrus des ouvriers.
Il s'habitua aussi à partager avec son frère la chambre improvisée à l'intérieur de l'usine, dont les derniers ouvriers fermaient les portes à double tour à leur fin de service.
La vie n'était pas toujours facile, tout le monde était au courant que les deux frères n'étaient pas là de leur plein gré, et les dénigrements allaient bon train. Les rixes découlant de leurs sujets familiaux aussi, le môme répondant plus souvent aux provocations que son frère. Il reçut plus de coups qu'il ne pu en donner, mais finit par ne plus vraiment les sentir. Les abats étant par ailleurs pratiques pour soulager les boursoufflures, mêmes si certaines traces de plaies finirent par rester.
Les hivers furent rudes à passer dans le local aménagé, quand, comme chaque soir, on refermait sur eux les portes gelées de l'abattoir. Les été n'étaient pas mieux, quand l'odeur amplifié par la chaleur les prenaient à la gorge, les obligeant à obstruer leur nez pour parvenir à dormir.
Pourtant, leur quotidien suivait son cour et ne leur semblait pas si terrible.
Au fil des années, Nathanaël dut aussi gérer les problèmes que lui posait sa puberté. Lors de l'apparition d'une poitrine, Nathanaël décida de la réprimer par des bandages. Il fit passer cette pratique pour un remède contre un problème pulmonaire, avec un faux billet du médecin rédigé par Donovan ; de quoi agiter un papier sous le nez de quiconque serait trop curieux, car de toute manière personne n'était capable de le lire, ce billet. Quant aux règles, dans un environnement à l'odeur pestilentielle où le sang séché souillait les tabliers... L'enfant avait peu de chances de lever des soupçons.
De ce fait, tout allait pour le moins pire pour les deux obligés jusqu'au jour où...Un léger incident se produisit. Nathanaël avait bien grandi, et maniait les couteaux de boucher et les manivelles depuis bientôt 7 ans. Mais il y avait depuis peu un jeune ouvrier qui venait lui chercher querelle. Il ne semblait pas vouloir se battre, non, mais prenait plutôt plaisir à le gêner dans son travail.
Un jour, alors que Nathanaël et lui s'affairaient seuls à ranger des côtes de porc dans une chambre froide, l'énergumène l'entraina de force derrière une machine à refroidissement. Dans un hoquet de surprise, l'adolescent se retrouva plaqué contre le métal glacé d'une bombonne, se glaçant à son tour quand il sentit qu'on lui arrachait de force son pantalon.
Horrifié, Nathanaël ne trouva, dans ce grand moment de panique, qu'une seule façon d'arrêter son collègue. Parvenant à se dégager rapidement de quelques centimètres, il réussit à atteindre le couperet à sa taille. Les yeux fermés, pivotant sur lui-même, il l'envoya alors avec force en direction de son agresseur. Il le sentit tomber à terre. La tranche venait de s'enfoncer profondément dans le lobe temporal.
Ramenant ses frusques à lui, Nathanaël réprima quelques sanglots... Avant d'écraser d'un coup de pied rageur le couperet, qui s'encastra plus encore dans le cerveau du violeur.
[...]
Donovan et lui passèrent une nuit entière à faire disparaître le corps dans divers compartiments de l'usine.
Démembrer... Dépecer... Équarrir... Évider... Arrêter de vomir... Broyer tout ce qui semble encore appartenir à un humain... Mettre les abats parmi les abats. La viande parmi la viande. Brûler le reste, brûler les habits et les possessions... La nuit fut longue et harassante.
Les jours suivants on s'étonna de l'absentéisme de l'ouvrier, mais la monotonie des jours aplanit l'évènement dans sa course du temps.
Hélas, malgré toute leur précaution, des soupçons finirent par surgir un beau jour, quand en assainissant l'incinérateur, on finit par retrouver un bout de métal fondu ressemblant vaguement à l'anneau qu'arborait le porté disparu. Les suppositions allant bon train, rendant Nathanaël de plus en plus nerveux, cela commençait à sentir le roussi.
Sentant l'investigation venir, les deux frères décidèrent que ça ne pouvait plus durer et mirent au point un plan.
Rendant visite à leur mère, ils provoquèrent l'incendie du bâtiment pour s'enfuir dans la panique générale. Ils prirent alors une calèche en direction des rivages dans les plus brefs délais.
Arrivés au port, il y eut un inconvénient de taille ; ils avaient assez d'argent réuni pour pouvoir payer la traversée d'une personne, pas plus. Les deux enfants décidèrent donc de se débrouiller, en embarquant clandestinement sur le même bateau que leur mère. Chacun d'eux se faufilèrent dans deux caisses accolées, prenant soin de transporter le trop plein de marchandise dans une caisse vide préalablement amenée. Nathanaël entendit qu'on emmena la caisse de son frère, et attendit patiemment son tour, caché sous des étoffes.
Après un moment d'attente, il se sentit enfin transporté vers le bateau... Quant soudain :
«- Eh ! Qu'est-ce que tu fous ?! Cette caisse là, elle est en trop là ! »
«- Mais Hughes, à qui qu'tu veux qu'elle aille, s'teu caisse, si s'pas au Lointain?»
«- 'Doit être au bateau adjacent abruti ! L'est pas posée à côté pour rien ! On a déjà décompté les caisses pour le Lointain t'façon, peut pas y en avoir plus ! 'Pis cloue moi ça avant d'y soulever !»
… Quelques clous plus tard, il fut finalement entrainé dans la direction opposé au bateau qu'ils étaient sensés prendre. Il voulut donc attendre à l'intérieur du navire non désiré pour essayer de s'enfuir... Avant de se rendre compte avec angoisse qu'on continuai à empiler des caisses, l'ensevelissant sous une montagne de marchandises. Confiné entre bien plus de planches dont il ne pouvait s'en défaire, toute possibilité de fuite s'échappait.
[...]
Trois jours. Trois jour en mer, environné par les craquements incessants des caisses arnachées en un seul bloc.
Trois jours où tout ce que pu entreprendre Nathanaël sans craindre de se faire broyer par les fournitures attenantes dans le prochain roulis, ce fut de fendre une latte de bois de sa prison de cèdre afin de respirer par filet l'air poussiéreux de la cale.
Affaibli, le clandestin continuai sans conviction à gratter de son tranchoir les parois de ce qui devrait devenir son tombeau, quand ils sentit au dessus de lui des bruits précipités.
Brusquement, des détonations proches parvinrent à ses oreilles. Dans le vacarme assourdi qu'il lui parvenait du pont, des voix fortes s'élevaient en répétant quelques chose.
Nathanaël sortit définitivement de sa torpeur lorsqu'il parvint à déchiffrer un mot scandé à la volée.
"Pirates".

~~~~~~

Points de compétences :
Déchiffrage : 1
Souplesse : 1
Cuisine : 2
Base offensive (couperet) : 2

[Hrp] : Pour les points de compétences en ce qui concerne la cuisine et la base offensive, je comptai les justifier dans un post au port relatant les semaines passés avant son arrivée sur Clavinia. Si ça ne convient pas, je peux 'rallonger' l'histoire en en disant un peu plus sur la suite des évènements.
Voilà \o/ [/Hrp]


Dernière édition par Nathanaël le Mer 21 Déc - 3:10, édité 1 fois
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MJ

MJ


Messages : 190
Date d'inscription : 31/03/2011

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MessageSujet: Re: Le Sale Gamin !   Le Sale Gamin ! Icon_minitimeDim 3 Juil - 15:42

Bonjour et bienvenue Nathanaël,

Très bonne fiche, qui me fait un peu penser à un mélange sympathique entre "Les temps modernes" de Charlie Chaplin et "Sweeney Todd". :)

Je me permets juste de te faire remarquer une petite incohérence dans ton histoire. Tu dis que Nathanaël et Donovan étaient enfermés dans leur chambre par les ouvriers à la fin de leur service, dans ces conditions là il sera difficile de faire disparaitre le corps la nuit et d’aller voir leur mère.
Bien sûr on imagine que depuis le temps Donovan a du trouver un moyen de contourner ce léger désagrément pour pouvoir vaquer à ses occupation la nuit, mais comme cela n’est précisé nulle part…

En attendant ta fiche respecte parfaitement les règles et le fond du forum donc cela ne me parait pas une raison suffisante pour retarder ta validation. C’était simplement une remarque en passant.

Et puis on aimerai avoir rapidement la suite. Nous laisser ronger notre frein ainsi, voilà qui est bien peu courtois. ;)

[Fiche validée !
Tu peux à présent poster dans les parties RP du forum et commencer à jouer.
Et maintenant, il est temps de voir comment tu vas t'en sortir dans notre univers...
Place à tes aventures !]
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Nathanaël
Retardataire acharné
Nathanaël


Messages : 51
Date d'inscription : 25/06/2011

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MessageSujet: Re: Le Sale Gamin !   Le Sale Gamin ! Icon_minitimeDim 3 Juil - 21:06

J'avoue, je ne m'attendais pas à une réponse aussi fulgurante, et encore moins à la validation, merci beaucoup \o/ !

En effet j'ai beaucoup pensé au film "Les temps modernes" pour l'usine, mais en beaucoup moins sophistiqué, l'univers de Maynlie n'étant pas encore à l'âge d'or du tout mécanique et vapeur !

Et pour ce qui est de la chambre, si c'est à cette phrase que tu te réfères => "Il s'habitua aussi à partager avec son frère la chambre improvisée à l'intérieur de l'usine, dont les derniers ouvriers fermaient les portes à double tour à leur fin de service." En fait ce sont les portes de l'usine dont je parle, c'était effectivement un peu trop ambigu dans ma phrase ._.
Il m'a semblé inutile de les enfermer seulement dans leur chambre, vu que s'ils faisaient des bêtises dans l'entrepôt, on saurait immédiatement que ce sont eux les coupables. Donc j'avais pensé que le proprio ne risquait pas grand chose à les laisser gambader dans l'usine la nuit ^^'
Par contre je peux développer la façon dont ils sont sortis voir leur mère, c'est vrai qu'une autorisation de sortie comme je l'avais imaginé serait sûrement encadré par des ouvriers-nounous, et ils n'auraient pas pu s'enfuir si facilement... Si je précise qu'ils fuguent pendant la nuit, ce qui est plus que plausible, ça irait? Cela pourrait faire partie du 'plan' en question.

Et pour ce qui est de la suite, elle arrivera incessamment sous peu, si tout se passe bien.
Peu courtois, moi? Non, j'aime juste vous en faire baver ce qu'il faut tenir le lecteur en appétit :p
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